Face à la persistance de la grève des syndicats d’enseignants qui affecte le quantum horaire et les enseignements/apprentissages, Baba Ousseynou Ly, président du comité du dialogue social secteur de l’éducation et de la formation appelle le gouvernement et les syndicats d’enseignants à trouver une solution urgente.
Les mouvements de grève d’enseignants du moyen/secondaire notés depuis le mois de décembre perturbent sérieusement la planification des enseignements/apprentissages et affectent le quantum horaire. « Parents d’élèves, citoyens militants de l’école, élèves et enseignants sont inquiets, angoissés et désemparés » regrette Baba Ousseynou Ly, président du Cnds/EF.
A l’en croire, cette situation que traverse l’école sénégalaise amène certains concitoyens à douter de l’école publique à cause de la récurrence des arrêts de cours entrainant un cumul de pré requis non maitrisés. Le président B. LY estime qu’i y a alors urgence à agir et qu’une rencontre entre le Gouvernement et les syndicats d’enseignants représentatifs s’impose. « L’objectif de cette concertation est la construction d’un consensus autour de mesures à prendre pour faire avancer notamment sur les deux questions focales savoir : la question de la création des corps des administrateurs scolaires et l’amélioration des salaires des enseignants » a indiqué le président du comité du dialogues social secteur de l’éducation et de la formation.
Poursuivant, il recommande que le sens des responsabilités dans toutes les parties prévale pour la reprise des enseignements/apprentissages dans les lycées et collèges.
« Personne n’a intérêt à ruiner l’édifice sur lequel repose le développement du Sénégal : l’école. J’invite les enseignants à suspendre la mise en œuvre des plans d’actions pour permettre des échanges sérieux et éviter de vivre une année scolaire raccommodée » conclut Baba Ousseynou Ly, président du Cds/EF.
Pape Coly NGOME